Les Pyrénées m'ont toujours impressionné, même étant jeune, mais je n'ai vraiment commencé à me passionner pour elles qu'après une année de rando en Ecosse, qui m'a ouvert les yeux et initié à la haute montagne.
J'y allais auparavant de manière plus passive (davantage pour le ski), sans m'interesser vraiment à leur géographie ni leurs sommets.
Depuis 1999, je me suis lancé dans une vaste exploration, massif par massif, lac par lac, vallée par vallée, et saison par saison. Curieusement, celle ci ne cesser d'aller d'Ouest en Est malgré des exceptions, depuis la Vallée d'Aspe par où j'ai commencé, à l'Ariège dont je commence à feuilleter les cartes, et aux Pyrénées Orientales où je comte bien aller un jour. Ma préférence va pourtant pour la Vallée d'Aure, dont j'aime la variété.
J'aime aller aux sommets, mais j'ai un faible particulier pour les lacs, que j'essaie d'associer le plus souvent à mes itinéraires, ainsi que la moyenne montagne, qui est un monde tout aussi magnifique.
Depuis 2005, cette exploration est mise entre parenthèses, depuis que je me suis expatrié; éloignement dont je profite pour découvrir d'autres montagnes non moins intéressantes. A défaut d'y avoir mis un terme, mon "Pyrénéisme" tourne desormais au ralenti: j'y reviendrai toujours en vacances, mais beaucoup moins souvent.
Les Pyrénées sont à taille humaine, car la majorité de leurs sommets sont aisément accessibles sans trop de risques pour tout marcheur déterminé. Cependant, la nature du sol n'est pas très moelleuse (vos genoux vous le diront), et grimper plusieurs sommmets en un jour représente plus qu'un défi (les gens ne parlent-ils pas ici de collectionner les "3000" ?)... Gare aux orages de fin d'après midi, plus virulents que dans toutes les autres montagnes d'Europe, démarrez toujours à la pointe du soleil pour les éviter, surtout l'été.
Enfin, les Pyrénées, ou le Pyrénéisme, plus exactement, se distinguent par une philosophie bien à elles, qui stipule que la montagne doit rester telle quelle: le montagnard s'adapte à elles et non l'inverse. En d'autres mots, ne vous attendez pas à les trouver parfaitement balisées, parsemées de refuges équidistants et équipées de via-ferratas dans chaque endroit difficile. Il faudra parfois savoir vous orienter, camper ou dormir dans les cabanes, enjamber ou escalader contre gré quelques mauvais rochers, batailler au gré des erreurs de quelque vielle carte Espagnole...
Le bon coté de la chose est qu'en sortant des sentiers battus, ces Pyrénées, qui comptent parmi les montagnes parmi les plus sauvages d'Europe occidentale, vous permettent encore de nos jours de ne croiser personne en une journée. Pyrénées, montagnes liberté...
Ces pages n'ont aucunement la prétention d'être des topo-guides, et il va de soi qu'elles n'engagent aucune responsabilité sur l'usage qui peut en être fait. Ce sont simplement des récits de courses qui ont été effectuées à une époque donnée et dans des conditions données, qui peuvent par contre vous être sujet à inspiration.
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The Pyrenees always impressed me, even when I was young, but I only started to passionate myself for them after a year
of walk in Scotland, which opened my eyes and introduced me to mountaineering as a sport. Before, I used to go as well, but more passively (mostly for skiing), without really being interested by their geography neither their summits.
Since 1999, I have started a vast exploration, massif by massif, lake by lake, valley by valley, and season by season. Curiously, this one tends to move from West to East, from the Valley of Aspe where I began, to the Ariège whose maps I start unfolding, and Eastern Pyrenees where I expect to go one day.
However, my preference goes for to the Valley of Aure, whose variety I particularly like.
I enjoy reaching summits, but I have a particular affection for lakes, which I try to associate as often as possible to my itineraries, as well as medium level mountain, which is also a wonderful world.
Since 2005, I put this exploration into brackets as I expatriated myself; remoteness which I use for discovering other mountains not no less interesting. Instead of having put my "Pyrénéisme" to an end, it is now running at idle: I will still return on holidays, but much less frequently.
Pyrénées are human-sized, since most of their tops are accessible without any real technical skill, for every determinated hillwalker. However, the nature of the ground is not so soft (your knees will tell you), and climbing several summits in one day represents more than only a challenge (here people talk about collecting the "3000")... Beware of afternoon storms: being influenced by the wet Gulf Stream and by their southern position, they are more virulent here than in any other European mountain range. Always start your excursions at the sunrise to avoid them, especially during summer.
Finally, the Pyrenees, or Pyreneism more precisely, also distinguish itself by a philosophy on their own, which stipulates that the mountain must remain unchanged: the mountaineer adapts himself to them and not the opposite. In other words, do not expect to find them perfectly marked, featured with equidistant refuges and equipped with via ferratas in every tricky location. Some orientation skills will be occasionally required, you will need to use some pasture hut or shelter overnight to achieve some remote ascents, scramble some loose rock here and there, stuggle against the mistakes of some old Spannigh map...
The good side of the thing is that going out of the beaten tracks, those Pyrenees, amongst the wildest mountains of Western Europe, still allow nowadays hiking without meeting anyone during a whole day. Pyrenees, mountains of liberty...
These pages do not have the pretention to be some hiking-guide, and it is obvious that they do not engage any responsability about the use that can be done. They are simples stories of trips that were made at a certain time of the year and in given conditions, that can be anyway subject of inspiration for you.
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