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Monter au Cotiella, la "montagne de la soif", le temple de l’érosion Pyrénéen, est une entreprise absurde mais fantastique. L’itinéraire proposé par Yannick, de la sympathique équipe du CAF d’Orthez à laquelle je me suis joint, fut assez inédit, et consistait à monter par le cirque à l’extrémité du lac, puis à redescendre par les aiguilles de Llavasar. Course longue mais riche en intérêt, par la diversité des secteurs traversés.
"Brûlé partout, il ressemblait à une montagne de cendres. La neige elle-même qui sillonnait ses vallons désolés augmentait sa tristesse; elle me rappelait ces larmes que l'on peint en blanc sur les cercueils. Je n'ai jamais rien vu de plus lugubre et de plus nu; et cependant, l'ensemble de cette espèce de monstre était empreint d'une majesté bizarre." (Henry Russel, 1865)
Climbing to the Cotiella, the "moutain of thirst", the Pyrenees's temple of erosion, is an absurd but superb enterprise. The itinerary chosen by Yannick, from the sympathic team of the CAF of Orthez which I joined, was quite unusual, and consisted in vlimbing by the corrie at the end of the lake, then to climb down next to the Llavasar pinnacles. Long trip but rich in interest, by the diversity of the visited areas.
"Burnt everywhere, it looked like a mountain of ashes. The snow itself, that lied down in its desolated valleys emphasized its sadness; it reminded me these teardrops that we paint in white on coffins. I never saw something more lugubrious and more nude; and anyway, the whole of this kind of monster was full of a bizarre majesty." (Henry Russel, 1865)
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