Monts du Cantal
(Auvergne du Sud - Southern Auvergne)

Le Cantal est, de loin, la région du Massif Central où j'ai le plus randonné. A l'origine, un stage d'un semestre au fond de la Corrèze, dans l'isolement complet, m'a naturellement incité à aller découvrir ces montagnes voisines, dont je ne savais à peu près rien, lors des bons week-ends. Plus tard, j'ai également découvert que ces montagnes étaient également les plus rapides d'accès en train depuis Paris, où j'ai travaillé un temps. Désormais, je n'ai plus l'occasion de m'y rendre, mais j'ai acquis l'intime conviction que le Cantal est le plus bel endroit pour le randonneur "montagnard" dans tout le Massif Central.

Le Cantal, (comme son petit frère le Sancy) est le vestige du plus grand volcan d'Europe, jadis de l'ordre de grandeur du Fuji Yama, vieux de 20M d'années, et érodé par maintes glaciations, qui ont creusé de splendides vallées en forme d'étoile; tel un chateau de sable sur lequel on aurait versé un seau d'eau. Ayant longtemps été peu accessibles les unes des autres, elles contrastent toutes, tant culturellement que d'un point de vue paysager. Ainsi tout l'Ouest, vert et boisé, subit l'influence océanique, et semble être comme un prolongement de la Haute Corrèze. A l'Est, les vallées cèdent plus rapidement la place à une lande chaotique rude et sauvage. On assiste par ailleurs souvent à un joli effet de foehn orienté Est-Ouest, sur le Col du Lioran. En même temps, l'ensoleillement fait différer celles orientées Sud de celles du côté Nord. Le Tour du Cantal offre ainsi un changement permanent.
D'une certaine manière, il est erroné de nommer chacun des sommets des Puys, puisqu'ils appartiennent tous au même cône volcanique. Il n'est pas rare de trouver écrit dans les livres que le Centre du Cantal réside en la pyramide élancée du Puy Mary. D'autres au contraire se laissent séduire par les 1832m de son point culminant, le Plomb du Cantal, 2e sommet du Massif Central, battu d'une courte tête par le Sancy. Il s'agit plus vraisemblablement du Puy Griou, cheminée escarpée au centre, le plus pointu des Puys, trahi par son jeune âge. Mais mon préféré à moi, celui que j'ai déjà gravi pas moins de 4 fois, à chaque fois par des chemins différents, où j'ai même dormi au sommet, reste le Peyre-Arse. Sachez pour l'anecdote qu'il est fréquenté par les fameux chamois du Cantal, réintroduits des Alpes.
Souvent, le Cantal n'est qu'une montagne à vaches dans l'esprit des gens, ce qui est totalement faux. Les monts et les vallées du Cantal proposent de vraies courses de montagne, en été comme en hiver, et nécéssitent une sacré quantité de week-ends avant d'avoir tout découvert. Ce qu'en toute modestie, j'estime n'avoir toujours pas achevé aujoud'hui.
The Cantal is, from far, the region of the Massif Central where I hiked the most often. In the beginning, a training of one semester in the far end of the Corrèze, in the complete loneliness, made me naturally spend some fine week-ends exploring these neighbouring mountains, about which I knew approximately nothing. Later, I also discovered that this mountain range was, in France, the quickest to access by train from Paris, where I worked for some time. Nowadays, I don't have anymore the occasion to get there, but meantime I have got the conviction that the Cantal is the finest place for the "mountaineer" hiker in the whole Massif Central.

The Cantal, (just like its little brother the Sancy) is the remains of Europe's former largest volcano, formerly at the scale of the Fuji Yama, but 20M years old, and eroded from everywhere by several glaciations, which dug into it a slendid star-shaped network of valleys; Just like a castle of sand, on which one would have poured a buket of water. Being for a long time little accessible from one to the other, as much from the cultural point of view than the landscape. All the western side, green and woody, undergo the oceanic influence, and seems to be the far extention of the high Corrèze. On the East, the valleys leave place quicker to a chaotic marshy and boggy land. This contrasts often allows one to observe a fine "foehn" cloudy effect on the pass of the Lioran. In the same time, the sun exposition makes those oriented to the South differ from those on the north. Hence, the "Tour du Cantal" offers a permanent change.
From a certain point of view, it is wrong to name each of the tops "Puys", since all of them are from the same volcanic cone. It is not rare to see written in books, that its centre lies in the sharp pyramid of the Puy Mary. Some others choose enthusiasticly designate it on the 1832m of its highest point, the Plomb du Cantal, 2nd highest in the Massif Central, beaten shortly by the Sancy. More probably, it is the Puy Griou, sharp and steep chimney of screes in its senter, the most prominent one, betrayed by its young age. But my favourite, my best, the one I climbed not less than 4 times, always from a different trail, and whose top I even slept on, remains the Peyre-Arse. For the story, you should also know that it is the kingdom of the Chamois of the Cantal, reintroduced from the Alps.
Often, the Cantal is only a "mountain for cows" in people's mind, which is completely wrong. The tops and the valleys of the Cantal propose some real moutain treks, in summer like in winter, and require a fair amount of week-ends before being completely explored. Which, in all modesty, I estimate not to have acheived it so far today.

Bec de l'Aigle
Bec de l'Aigle
(L'Alagnon)
Roche de Vassivière
Roche de Vassivière
(L'Alagnon)
Murat-Mandailles
Murat-Mandailles
Bivouac au Peyre-Arse
Bivouac
au Peyre-Arse

Murat
Murat

24/12/2006
Puy Chavaroche
Puy Chavaroche
(Vallée de la Bertrande)
Puys Griou, Mary, Peyre Arse
Puys Griou, Mary, Peyre Arse
(La Jordanne)
Puy de Seycheuse
Puy de Seycheuse
(L'Alagnon)
Vallée de la Santoire
Levers de soleil - Sunrises
(Plateau du Limon)

Puy Violent
Puy Violent
(La Maronne)
Plomb du Cantal
Plomb du Cantal
(La Cère)
La Veissière
La Veissière
(La Santoire)
Vallée de la Jordanne enneigée
Vallée enneigée
(La Jordanne)


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